Newpharma, première pharmacie en ligne du pays, et HealthOne, spécialiste belge des logiciels médicaux, ont mené une enquête auprès de 1.600 Belges[1] et 200 médecins[2], afin de comprendre nos habitudes à l’heure de partir en vacances et déterminer le rôle du médecin et du pharmacien durant cette période.
La COVID-19 a-t-elle chamboulé nos habitudes de voyage ? Le Belge fait-il confiance aux professionnels de la santé ? Comment se prépare-t-il avant de partir en vacances ?
Newpharma et HealthOne dévoilent les premières conclusions de leur enquête.

Bruxelles et Liège, le 2 septembre 2021 – Le premier constat qui ressort de l’enquête est limpide : la COVID aura eu un impact indéniable sur la manière d’appréhender les vacances chez les Belges. 65 % des répondants affirment ainsi avoir choisi leur destination de vacances en fonction de la situation sanitaire liée à la COVID-19, et 60 % déclarent avoir changé leurs habitudes de voyage en raison de la pandémie, principalement en vérifiant au préalable les mesures sanitaires du pays de destination.

S’informer avant le départ en vacances

Lorsqu’il s’agit de se renseigner quant aux questions de santé avant un départ, les sources principales d’information citées sont les sources officielles belges (47 % s’y renseignent souvent ou toujours), le médecin traitant ou le pharmacien (45 %) et les sources officielles du pays de destination (42%).
À l’heure où le digital est présent dans tous les aspects notre vie quotidienne, l’enquête démontre également que les jeunes ont davantage tendance à se renseigner sur Internet, tandis que les plus de 45 ans préféreront consulter leur médecin (93 % des moins de 46 ans consultent souvent ou toujours Internet contre 72 % des plus de 45 ans).
Du côté des médecins, 44 % affirment d’ailleurs qu’ils devraient être davantage consultés par leurs patients dans le cadre de la préparation aux voyages.

Une confiance envers les professionnels de la santé… belges

Autre constat à l’issue de ce sondage : durant un séjour à l’étranger, le Belge a davantage confiance en son médecin traitant, et préfère se tourner vers lui en cas de problèmes de santé que vers une aide locale. 94 % des médecins déclarent d’ailleurs avoir déjà été contactés par des patients se trouvant à l’étranger, principalement pour obtenir un diagnostic ou car ils souhaitaient éviter de se rendre chez un médecin local (les raisons médicales diffèrent, allant des allergies à la diarrhée en passant par des symptômes COVID-19).

En outre, 44 % des Belges affirment être susceptibles d’appeler leur médecin traitant en cas de problèmes de santé à l’étranger. Du côté des médecins, près de 9 répondants sur 10 indiquent avoir déjà reçu des patients ayant été malades en vacances et qui ont préféré attendre leur retour pour consulter en Belgique.

« Nous constatons une grande confiance de la part du patient envers les professionnels de la santé belges » confirme Johan Spincemaille, General Manager de HealthOne. « Si Internet fait indéniablement partie intégrante de nos vies, il apparait clairement qu’en période de crise, l’expertise professionnelle reste essentielle pour rassurer le patient et rectifier l’information potentiellement erronnée trouvée sur la toile. Même à l’étranger, la distance ne doit plus être un frein grâce aux nombreuses possibilités que la technologie offre aujourd’hui. »

Il apparaît en outre que le comportement et les opinions des répondants en matière de santé et de voyage diffèrent en fonction du lieu de destination : 75 % des personnes sondées déclarent en effet faire confiance aux médecins européens, tandis que ce chiffre chute à 25 % pour les médecins hors Europe.

De même, 73 % de nos concitoyens aimeraient être rapatriés dès que possible s’ils se trouvaient en dehors de l’Europe, contre 57 % en Europe.

Pour confirmer cette tendance, si parmi les médecins sondés, 30 % se sentent impliqués dans la préparation aux voyages de leurs patients, ce pourcentage s’élève à 58 % pour un voyage hors des frontières européennes.

La pharmacie de voyage des Belges

L’enquête menée par HealthOne et Newpharma s’est également penchée sur la pharmacie de voyage du Belge. Près de 9 répondants sur 10 déclarent toujours se munir d’une pharmacie de voyage (86 %), principalement en vue d’être préparé en cas de souci de santé – les femmes ayant davantage tendance à emporter une pharmacie de voyage que les hommes (88 % contre 75 %).

Qu’ils voyagent en Europe ou en dehors de l’Europe, la première réaction de la plupart des répondants en cas de maladie est d’ailleurs d’utiliser sa pharmacie de voyage (77 %), suivi par le fait de se rendre à la pharmacie locale (14 %).

Du côté des médecins, près de la moitié des répondants (48 %) affirment se sentir impliqués dans la préparation de la pharmacie de voyage. Enfin, en cas de consultation liée à la préparation au voyage, les motifs principaux de visite sont la vaccination (fièvre jaune, hépatite, etc.), et la demande de prescriptions pour la pharmacie de voyage.

Le top 3 des produits se trouvant dans la pharmacie de voyage sont des produits pour la peau, des anti-douleurs et anti-fièvre, ainsi que des médicaments contre la diarrhée. L’enquête démontre par ailleurs qu’une personne sur deux (52 %) vérifie la date d’expiration des médicaments emportés avant chaque voyage (contre 38 % seulement il y a 4 ans, d’après une enquête menée en 2017 par Newpharma[3]).

« Nous nous félicitons de constater que le Belge se prépare bien avant de partir en vacances, notamment grâce à la pharmacie de voyage. Il est d’autant plus intéressant de constater que 86 % des Belges affirment aujourd’hui toujours se munir d’une pharmacie de voyage, alors que ce pourcentage ne s’élevait qu’à 55 % en 2017[4]. », explique Gilles Jourquin, pharmacien, Directeur de Newpharma Belgique.

[1] Enquête menée par HealthOne et Newpharma auprès de 1626 Belges via un questionnaire en ligne réalisé du 2 au 23 août 2021.
[2] Enquête menée par HealthOne et Newpharma auprès de 213 médecins belges via un questionnaire en ligne réalisé du 2 au 23 août 2021.
[3] Enquête menée en 2017 par Newpharma à l’aéroport de Zaventem auprès de 240 Belges.
[4] Ibid.