Dans la semaine du 1er septembre, plusieurs milliers de jeunes reprendront le chemin de l’école et de l’université. Le mal de dos est la dernière chose dont on a besoin à ce moment-là. Malgré la popularité des ordinateurs portables et des tablettes, le sac à dos rempli de livres est toujours présent dans les rues. Le danger classique de la surcharge du sac à dos guette, avec toutes les conséquences possibles pour le dos, le cou et les épaules.
Les maux de dos sont responsables de 10 % des cas d’incapacité de travail. Pas moins de 8 Belges sur 10 en sont affectés dans leur vie scolaire, professionnelle ou de retraité. C’est également le deuxième motif le plus fréquent de consultation d’un médecin. La douleur peut être assez débilitante. Étant donné que le sac à dos, souvent trop lourd, est utilisé par plus de soixante-dix pour cent des élèves, les plaintes peuvent déjà commencer à l’école ou dans l’enseignement supérieur.
Plus de 6 kg de livres et autres objets éducatifs ne sont certainement pas une exception – sur un poids corporel non adulte, alors que selon les ergothérapeutes, un maximum de 10% du poids corporel est un point de départ sain (20% pour les adultes). Dans des pays comme l’Allemagne et l’Autriche, cette norme a même été inscrite dans la loi. Dans tous les cas, il est conseillé de choisir un sac à dos pas trop grand, doté de plusieurs compartiments et dont les bretelles sont réglables. L’utilisation des deux bretelles est également un conseil, car souvent, le fait de jeter le sac à dos sur une seule épaule ne répartit pas bien le poids sur le corps.
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Etienne Joanny – Kinésithérapeute, ostéopathe – Clinique du Parc Léopold
Les problèmes de dos sont vastes, et attribuables à des causes diverses.
La scoliose, sans vraie cause connue, se doit d’être détectée dans les écoles ou lors des visites médicales de routine.
Les lombalgies sont complexes, attribuables à un cocktail de petits facteurs qui, associés, font naître la lombalgie au cours du temps. On note des facteurs tels que le stress, la sédentarité et l’absence d’exercice physique, l’hérédité. Tous ces facteurs ne sont pas influençables par le professionnel, mais une meilleure connaissance du problème permet aux patients de se prendre en charge de manière autonome.
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En résumé, le mal de dos est l’une des maladies du 21ème siècle. Mieux vaut prévenir que guérir, même à un âge avancé. Par exemple, en adaptant mieux l’environnement de travail lorsqu’on travaille à domicile, ou en faisant de l’exercice et du sport. Outre les sacs à dos lourds, un mode de vie peu actif est également un coupable connu. Cela vaut également pour les médecins, qui passent beaucoup de temps assis dans leur cabinet. Par conséquent, le médecin et le patient devraient bénéficier de routines quotidiennes qui permettent de maintenir le dos, le cou et les épaules forts, souples et en bonne santé !
À propos d’Etienne
Etienne trouve que la lutte contre la sédentarité et une bonne connaissance de son corps dans le mouvement et l’effort est important.
Pour se détendre, il aime jouer au badminton.