Comme on le sait, les risques liés à l’absence de traitement du diabète de type 2 sont élevés : ils vont des accidents vasculaires cérébraux et des maladies cardiovasculaires aux lésions rénales, en passant par la rétinopathie et les amputations de bras ou de jambes. En fait, le risque cardiovasculaire est la première cause de décès chez les adultes atteints de diabète de type 2. Un diagnostic posé à temps peut donc sauver un nombre important d’années de vie en bonne santé. En outre, la maladie coûte à la société belge quelque six milliards d’euros par an.

La bonne nouvelle, c’est qu’il a été récemment prouvé cliniquement que des médicaments peuvent faire baisser la glycémie chez les enfants et les adolescents atteints de diabète de type 2. Pourtant, la prévention et la sensibilisation sont peut-être le remède le plus efficace contre cette maladie dormante, chronique et progressive. Non seulement pour les 400 000 Belges qui ignorent encore qu’ils sont atteints, mais aussi pour les plus de 700 000 patients qui le savent et sont sous traitement. Au total, cela touche 1 Belge adulte sur 10. En comparaison, il y a dix ans, ce taux était de 1 sur 12.

Prévention et sensibilisation

Il est déjà possible d’obtenir de nombreux résultats en renforçant la prévention et la sensibilisation, car la maladie est souvent due en partie à un mode de vie malsain et peut donc être évitée en partie. C’est d’autant plus important quand on sait que le nombre de patients ne fera qu’augmenter à l’avenir et que l’on sait que plus de 90 % des personnes atteintes de diabète sont de type 2. Les personnes obèses de plus de 45 ans sont particulièrement exposées, mais elles ne sont certainement pas les seules, car les jeunes générations peuvent également être touchées. En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 59 % des Belges adultes sont en surpoids, et pas moins d’un enfant sur quatre.

La prévention est donc en fait relativement simple : faire plus d’exercice, avoir une alimentation plus saine et arrêter de fumer. En outre, il est également important de toucher l’environnement – comme les membres de la famille, le cercle d’amis et les collègues – ainsi que les médecins généralistes des personnes à risque de diabète de type 2. Après tout, ces groupes cibles des campagnes de sensibilisation peuvent également contribuer à un changement de comportement à l’échelle de la population. Car c’est le seul moyen d’empêcher que le « diabète de l’adulte » ne devienne une pandémie dans tous les groupes d’âge.

Vous voulez savoir quel est votre risque de diabète de type 2 ?

Remplissez ensuite le compas de santé en ligne sur www.gezondheidskompas.be (site en Néerlandais). Vous trouverez également de plus amples informations sur le site www.diabete.be.